T : Marwen Grari / Raoued – Tunisie

Licencié en Sciences et Techniques de l’Enfance

Je m’appelle Marwen Grari, professeur de jeunesse et d’enfance d’origine Tunisien. J’ai commencé dans le domaine de l’enfance quand j’ai pensé et décidé d’étudier dans ce domaine car c’est un domaine à travers lequel on peut construire pour les générations futures et une société future. J’étais sûr que ce domaine n’est pas limité aux femmes et que le travail dans ce domaine nécessite des compétences particulières et que l’enfant doit être dans un environnement équilibré, comme nous le savons tous, l’enseignant de maternelle est un témoin quotidien et participe au processus de formation des personnes à l’avenir, aidant et parfois entravant leur développement. Notre vie est construite de telle manière que les enfants passent la plupart des heures de la journée non pas avec leurs parents, mais avec les travailleurs et les éducateurs de la maternelle. Ce fait confirme la haute importance sociale de la profession. Pourquoi ce rôle est-il réservé aux femmes et non aux hommes contribuant à construire la personnalité des acteurs de demain ?

De là, j’ai commencé l’idée de travailler dans ce domaine. J’ai intégré l’Institut Supérieur des Cadres de l’Enfance pour obtenir une licence en Sciences et Techniques de l’Enfance, et par la suite je me suis spécialisée dans le domaine de l’éducation de l’enfant dans un master professionnel  Afin d’approfondir et de comprendre les caractéristiques de la psychologie de l’enfant et les moyens de la gérer, j’ai fait des recherches dans mon étude de la sociologie afin de développer des compétences.

Lorsque j’ai rejoint le Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes Agées du travail début 2010 dans le plan du Professeur de l’Enfance et de la Jeunesse, je travaillais ce pendant du côté administratif, car travailler dans le domaine de l’enfance, en particulier la petite enfance dans les jardins d’enfants, se limitait à désigner les femmes à l’exclusion des autres. Je le remarquais et j’essayais de comprendre dans quelle mesure la clause de la Charte internationale des droits de l’homme est respectée en matière d’égalité des sexes, d’autant plus que vous trouvez vous êtes obligé de travailler et de vous adapter au côté administratif et à tout ce qu’il y a de routinier et de manque de créativité, et donc le travail est devenu juste un moyen de gagner de l’argent pour vivre et non une bonne vie.

J’ai fait de nombreuses tentatives pour changer cette réalité et en incorporer une image, même si elle est temporaire, de la présence de l’élément masculin à la maternelle, en faisant un passage dans une institution privée, une maternelle, mais la réalité et les habitudes étaient pas un facteur aidant, car ma présence à la maternelle avec les enfants a été une source d’interrogation pour certains parents sur ce que je fais. Dans cette salle d’activités, en plus d’essayer de leur parler et de consolider l’idée que le l’homme a sa place à l’intérieur du jardin d’enfants afin d’assurer l’équilibre sexuel, psychologique et physique de l’enfant. Les résultats n’étaient ni bons ni impressionnants, mais cela a fait une différence inhabituelle pour les enfants, les parents et les collègues à l’intérieur du jardin d’enfants.

Enfin, il n’y a pas eu grand écho dans mon pays pour être éducateur de la petite enfance dans son cadre naturel, ce qui m’a fait penser à trouver un avenir différent de ce que j’ai pour développer mes capacités et dessiner une nouvelle image à l’intérieur de la maternelle, dans laquelle la présence d’un homme serait un facteur d’équilibre pour l’enfant et la société dans le futur.

 C’est ma petite expérience avec de grands rêves !!!

Marwen Grari